Alcoul – Notre vomi

 

On ne connaît pas la sobriété

Qui rends les âmes plus en beauté

On ne connaît pas d'autre alcool

Que ceux qui nous ont rendu ivrogne

Et si un jour on cesse de boire

Que l’on traverse la clinique

Pour comprendre d'où viens notre gerbi

Dans quel état était notre mère

Nous qui sommes né dans la bibine

Sous toute cette mousse, ce casse poitrine

On n'oubliera

Jamais notre vomi

Jamais notre vomi

 

Et si aujourd'hui comme demain

On doit pleurer devant un verre

Apparaître comme des sacs à vin

Picoler des années entières

Nous qui avons du boire dès tout petit

Même si on quitte notre famille

On n'oubliera

Jamais notre vomi

Trop

De tonneaux entamés qui courent

D'enfance à minet

Trop de verres ingurgités

Car c'est là bas qu’on a gerbé

Trop

De temps alcoolisé

Sur les bancs de ma chambrée 

Trop de broc jadis vidé

Car c'est là bas qu’on a gerbé

Car c'est là bas qu’on a gerbé

 

On ne connaît pas ce bouquet

D'abstinence, de sobriété

Mais seulement les petites graines

Des champs de vignes qui nous appellent

Et toi qui nous trouves soulographe

Pour ces soirées remplit de cuitards

Un peu trop vite sous la table

Tous des ivrognes et nous y compris

Vous êtes bien les seuls qu’on oublie

Telle l’ivresse fidèle à notre vie

On n’oubliera

Jamais notre vomi

Jamais notre vomi

Trop

De tonneaux entamés qui courent

D'enfance à minet

Trop de verres ingurgités

Car c'est là bas qu’on a gerbé

Trop

De temps alcoolisé

Sur les bancs de ma chambrée

Trop de broc jadis vidé

Car c'est là bas qu’on a gerbé

Car c'est là bas qu’on a gerbé

 

Et comme toi on attend le sursis

Pour lui dire toutes nos envies

Tout comme toi, on revomi

Car il ne tombe sur notre vie

Car il ne tombe sur notre vie

Trop

De tonneaux entamés qui courent

D'enfance à minet

Trop de verres ingurgités

Car c'est là bas qu’on a gerbé

Trop

De temps alcoolisé

Sur les bancs de ma chambrée

Trop de broc jadis vidé

Car c'est là bas qu’on a gerbé

Car c'est là bas qu’on a gerbé

 

Trop

De tonneaux entamés qui courent

D'enfance à minet

Trop de verres ingurgités

Car c'est là bas qu’on a gerbé

Trop

De temps alcoolisé

Sur les bancs de ma chambrée

Trop de broc jadis vidé

Car c'est là bas qu’on a gerbé

Car c'est là bas qu’on a gerbé